Etrangeté d'une vie humaine Où l'on détruit ce qu'on désire Est-le mystère qui nous entraîne A repousser ceux qu'on attire
Si l'un sans l'autre, nous ne sommes rien Qu'une terre d'asile vouée à l'exil Saurons-nous trouver le chemin D'un ciel où tout n'est plus futile
Je n'étais qu'un roi sans royaume Embrumé par mes certitudes Je ne savais pas qu'un atome Pouvait priser l'immensitude
lshtam, Ishtam C'est la cambrure de mon âme lshtam, lshtam C'est la sève que le vent condamne À déflorer les eaux diaphanes Quand le sacré touche le profane Ishtam
J'ai embrassé l'éternité En ne laissant à mon enfant Que la colère pour supporter Un cœur sous l'empire des tourments
Pourquoi faut-il toujours céder A la fierté qui, sans raison, S'insinue dans toutes nos pensées Pour nous blesser en pleine passion
S'il suffisait d'y croire encore Pour balayer tous les regrets Et entrevoir un sémaphore Aux confins de l'obscurité
lshtam, Ishtam C'est la cambrure de mon âme lshtam, lshtam C'est la sève que le vent condamne À déflorer les eaux diaphanes Quand le sacré touche le profane Ishtam