Comme toi j'ai peur quelqu'un nous lance un SOS, On lui renvoie comme un boomerang ou un express Et pour ne pas avoir à se renvoyer l'ascenseur On prend l'escalier du service à tout heure. On joue avec l'espace et les années-lumière Et on met des années à capter un éclair Dans le regard de ceux qui font partie de notre histoire Quand on le trouve lumineux, il est trop tard.
REFRAIN: Moi aussi,j'ai voulu me couler des excuses en béton Le jour où tu as passé le mur du son Je me suis dit: je ne suis pas devin, C'est l'ironie du destin. Quand t'as soif d'amour, tu restes sur ta faim. Moi aussi, j'ai oublié de te poser les bonnes questions. Manque de temps, manque de courage ou d'émotion. Je croyais ton avenir divin, Toi, tu le voyais surhumain. Malheureusement, tu es parti avant la fin.
Toujours pressés, on grille tous les feux de détresse De ceux dont la chienne de vie a cassé sa laisse. On a tellement peur de tomber qu'on a blindé nos cœurs On fera de nos bébés des cascadeurs. On dévore le futur, les décalages horaires. La solitude nous ramène à l'âge de pierre. Ces gens condamnés au brouillard, On les voit sans les voir. Quand on ouvre un peu les yeux, il est trop tard !