Le bonheur emballé sous vide par carte vitale sous populisme C'est d'la soupe, on creuse profond du capital au communisme J'ai vu des proches embrasser la folie Et ceux qui prolifère un prétendu amour son juste là pour rire Le pot pourri de vos médias fait bonne fortune et ça c'est vite dit Poto tu joues, toujours partant pour un chemin fictif Tisse les ficelles des mots et me réchauffe de rimes en hiver J'attends c'moment où j'pourrais confirmer qu'ici ça dit vrai On est jamais satisfaits, et j'me permet d'insister J'veux pas qu'on puisse dire que ma terre est un pays d'assistés Bien décidée à faire avancer l'navire J'me suffit d'un radeau, j'ai peu d'moyens mais j'ai assez d'envie J'ai pensé à ce manque, au creux d'mon quotidien Celui qui m'dit que rien n'est acquis quand son sourire me tend la main Demain ça ira mieux c'est ce qu'on répète aux âmes perdues Alors j'perdure encore, c'est sur ça force à refermer la serrure
[Refrain] Ca manque toujours de ces petites choses D'un petit bout de vie en rose Longue est ma quête à l'image de mes lignes J'hausse le ton pour déblayer l'écorce J'ai besoin de ma prose Comme au poète il faut le spleen
J'observe les perspectives, me dit qu'percer résoudra pas grand chose Me sens berçée par la musique et puis me couche à l'aube Dores et déjà perdue entre c'que je sais de moi et c'que vous y voyez Au ailes que j'pourrais déployer, mais Je fais le bilan, rapidement, tape le clavier de mon piano Mes principes en ciment restent cachés derrière chaque mots C'est espérer y voir une sortie de secours Car ma thérapie ne se déploie pas sur tapis de velour Vos âmes au garde à vous, parait qu'on a pourtant les armes Et qu'on perpétue la bêtise, pour ça y'a pas d'lézard A trop jouer la carte du hasard on se perdra Mes rimes c'est mon basar, pour la suite on verra On paiera tôt ou tard de toute façon Mes doutes s'écoulent et c'est ma seule et douce maison J'aimerai que mon père puisse dresser son drapeau Qu'il reconnaisse la voix de son enfant à travers ce morceau