Alors j'm'adresse à l'homme, celui qui poursuit ses passions Celui qui danse au bord du gouffre et qui nourris les bas fonds Parlons peu mais parlons bien, ma mine est pâle tu vois J'fabrique des ratures noires, j'habite la vie d'artiste et n'assume pas
La plupart des vos règles en fait j'ai pas les épaules pour ça Moi j'pars en quête des bas en fait depuis que mes démons me soulagent J'passe par la fenêtre de mes rêves, c'est l'objectif de chaque journée Trace d'opium sur la page et la plaie se déleste
J'aime rapper, j'me déteste: regarde moi franchement Etrangement mes meilleurs amis sont mes mauvais penchants C'est ça arrête de dire que les temps changent Arrête de fuir, t'es trop blasée Depuis qu'les enfants vendent des barrettes de shit
Je laisserais parler ce titre Moi j'ai rarement les mots qui plaisent, ni les mots qui consolent Ni l'égo qui pèse
J'vocifere pour pas pleurer Trop discrète pour vendre des paillettes J'essaie de n'pas m'leurrer J'prolifère pas dans l'art des affaires
Et tu feras quoi quand on te dira que t'as foutu toute ta vie en l'air seul comme un poisson dans son bocal putain? Et j'vais faire quoi quand on me dira qu'j'ai voulu tout plaquer par fierté pour des versets dans mon vocabulaire?
Alors j'm'arrête à l'ombre, j'oublie le sourire des passants J'éprouve rien de plus que c'que tous les foutus soucis m'laissent apprendre Laisse moi m'rendre à l'évidence, j'plaide aucune cause D'aucune sorte, moi j'vise mon but hors d'vos flûtes folles
J'pose l'obscur prose, c'est pas nouveau ça me poursuit Et j'aime très peu c't'époque, j'suis d'ces baroudeurs qu'l'amour guide L'espace d'une heure assourdie, j'applaudis vos bêtises En clair, la connerie d'vos récits m'enterre, j'suis pas une gueule accroupie
J'suis pas d'humeur à rire non plus, pourtant j'ai rien de moins que la moyenne Mais j'y laisserais mon coeur à force d'aboyer, j'voyagerai pas très loin si j'prend mon bagage de rage Et j'vois les rendez vous manqués sous les façades de l'art Mais pas grave, j'passe le cap, tâche de gratter quand la vie blesse
Fonce la tête baissée (...? ) dans la tristesse Suis je l'esclave de moi même lorsque mon présent se fait propre au vice? Quand je lâche la prise oppressante qui me dévore aux tripes?
Et tu feras quoi hein, quand on te dira que t'as foutu toute ta vie en l'air seul comme un poisson dans son bocal putain? Et j'vais faire quoi hein, quand on me dira qu'j'ai voulu tout plaqué par fierté pour des versets dans mon vocabulaire?
Alors j'parait pas drôle, j'crois pas les histoires louches J'entend la fièvre et les larmes chaudes, j'écris mes rimes par douze Et tu croyais qu'j'allais t'raconter des salades? Moi j'attend ceux qui ne promettent pas mais qui font céder les barrages
J'm'amuse à déceler les parades, l'amour au coeur, la clope au bec J'garde la fougue moteur de mes premières phases J'parcous l'horreur d'ces kilomètres depuis la taille des trois pommes Moi qui pensais qu'on irais loin, j'écris ma page mais pas l'homme