Je ne peux te donner ce qui n’existe pas Une montagne d’or au plein coeur de la plaine Un soleil enivré qui tourne sur lui-même Un été qui promet la neige sur le toit La neige sur le toit
Dans le cœur, l’infini d’innombrables sous bois Point d’eau miraculeux, des clés pour toutes chaînes Seul l’amour n’y est pas, que comme un ciel de traîne Aux couleurs égarées ou qui n’existe pas Ou qui n’existe pas
Les armures sont légion Dans le creux de mes bras La solitude s’y perd Comme une enfant gâtée À qui l’on refuserait D’avoir le droit d’entrer Et que tu narguerais Collé tout contre moi Collé tout contre moi
Pour le reste il faudra vite que tu me pardonnes Si un fantôme d’amour apparaît quelques fois Dans mes gestes et ma voix, car quoi que je te donne Je ne peux te donner ce qui n’existe pas Ce qui n’existe pas
Les armures sont légion Dans le creux de mes bras La solitude s’y perd Comme une enfant gâtée À qui l’on refuserait D’avoir le droit d’entrer Et que tu narguerais Collé tout contre moi Collé tout contre moi