La ville blanche écrasée de soleil Où un jour, je suis né Les rues en pente le pont sur le Rhumel Les jardins d’orangers
Non je n’ai pas oublié Bien que ma vie ait changé Mais le silence est souvent une façon d’aimer Non, non, non, Non je n’ai pas oublié Tous ces visages attristés Mais on n’a pas le droit de sacrifier Le présent au passé
La rue qui chante l’été venu N’oublie pas l’hiver brutal Et les blessures que l’on ne voit plus Lui font encore bien mal Tant d’espérance tout à coup balayée Par un vent de folie Tant d’innocence tout à coup étonnée D’implorer le sursis
Non je n’ai pas oublié Bien que ma vie ait changé Mais le silence est souvent une façon d’aimer Non, non, non, Non je n’ai pas oublié Tous ces visages attristés Mais on n’a pas le droit de sacrifier Le présent au passé
Quand un orage assombrit le ciel, Il faut que tombe la pluie Avant de retrouver au soleil L’envie d’aimer la vie Tous ces liens qui ont tressé La chaîne qui tenait le bateau Tous ces liens qui ont craqués En laissant sur le quai nos berceaux
Non je n’ai pas oublié, Bien que ma vie ait changé Mais le silence est souvent Une façon d’aimer Non, non, non Non, je n’ai pas oublié Et je n’oublierai jamais Mais aujourd’hui vous et moi Ne pouvons rien changer Non, non, non Non, je n’ai pas oublié Et je n’oublierai jamais Mais aujourd’hui vous et moi Ne pouvons rien changer Non, non, non Non, je n’ai pas oublié Et je n’oublierai jamais Mais aujourd’hui vous et moi Ne pouvons rien changer Non, non, non Non, je n’ai pas oublié Et je n’oublierai jamais Mais aujourd’hui vous et moi Ne pouvons rien changer