Comme un enfant aux yeux de lumière Qui voit passer au loin les oiseaux Comme l’oiseau bleu survolant la terre Vois comme le monde, le monde est beau Beau, le bateau dansant sur les vagues Ivre de vie, d’amour et de vent Belle, la chanson naissante des vagues Abandonnée au sable blanc
Blanc, l’innocent, le sang du poète Qui en chantant invente l’amour Pour que la vie s’habille de fête Et que la nuit se change en jour
Jour d’une vie où l’aube se lève Pour réveiller la ville aux yeux lourds Où les matins effeuillent les rêves Pour nous donner un monde d’amour
L’amour, c’est toi; l’amour, c’est moi L’oiseau, c’est toi; l’enfant, c’est moi
Moi, je ne suis qu’une fille de l’ombre Qui voit briller l’étoile du soir Toi, mon étoile, qui tisses ma ronde Viens allumer mon soleil noir
Noirs, la misère, les hommes et la guerre Qui croient tenir les rênes du temps Pays d’amour n’a pas de frontière Pour ceux qui ont un cœur d’enfant
Comme un enfant aux yeux de lumière Qui voit passer au loin les oiseaux Comme l’oiseau bleu survolant la terre Nous trouverons ce monde d’amour
L’amour, c’est toi; l’amour, c’est moi L’oiseau, c’est toi; l’enfant, c’est moi
L’oiseau, c’est toi; l’enfant, c’est moi L’oiseau, c’est toi; l’enfant, c’est moi