Tu te découpes dans la lueur de la nuit Comme Nikopol sorti tout droit du froid Les yeux plus braises que la Tamise Je contemple la ligne infinie qui ferme tes yeux
Tu ressemblais à un de ces profils de Bilal... fatal...
Lorsque je saisis le crayon, je sais déjà : Je saurais longer le tracé de tes yeux qui s'effilent Longilignement. Sans bruit le crayon file Et tu te découpes en un trait le long de mon papier