LES BLESSURES QUI NE SE VOIENT PAS (Michel Jourdan/Nicolas Luciani)
Y’a des souffrances qui pèsent des tonnes Et pour ne pas que tout espoir nous abandonne On joue le rôle de celui pour qui tout va bien Pourvu que les autres n’en sachent rien
On fait au mieux pour sauver la face Pour que notre entourage ignore par où l’on passe On rit, on danse, on fait les fous Comme à Venise, mais quoi qu’on fasse Mais quoi qu’on dise
Les blessures qui ne se voient pas Nous font du mal bien plus que toutes les autres On les enferme au fond de soi Mais est-ce que toute une vie on les supporte ?
L’orgueil nous aide à tenir le coup Apparemment on pourrait même faire des jaloux C’est à nous-mêmes que l’on se joue La comédie pour s’inventer qu’on est guéri
Les blessures qui ne se voient pas Nous font du mal bien plus que toutes les autres On les enferme au fond de soi Mais est-ce que toute une vie on les supporte ?
Ces blessures-là, qui ne se voient pas
Y’a des souffrances qui pèsent des tonnes Et pour ne pas que tout espoir nous abandonne Il faut se dire Que tôt ou tard on va guérir Les blessures qui ne se voient pas Parfois elles semblent avoir perdu nos traces Et quand on ne s’y attend pas Et sans que jamais les autres le sachent
Elles remontent à la surface Et nous fusillent une fois encore Les blessures qui ne se voient pas Qui nous font mal bien plus que toutes les autres