Depuis longtemps la maison est vide Assiégés à coups de deniers Nos fils se sont expatriés (Contraintes à survivre de la terre) nos filles ont pris maris
Avant que le coq n'ait chanté le défaitisme des lâches Puisque nous n'avons plus le luxe de l'échec Remuez l'attisée dans l'âtre vermeille Qu'il réchauffe nos coeurs engourdis
Armez-vous de vos mousquets les plus fidèles La charge sera brutale et sans pitié La monnaie des cartes est innutile là ou nous allons À l'aube, le destin aura été scellé
Nos lames sont affutées, notre patience émoussée Les soumis devront mourir les premiers Resteront les engaillardis par l'hiver L'étoile de la liberté guidant nos épées
Une lampée de Caribou pour ravaler notre misère Avant que la poudreuse ne recouvre nos pas Homme pour homme, jusqu'au dernier nous lutterons Nous mourrons la tête haute Car ce soir seul le sang Souillera la majesté de la neige immaculée