Germaine belle Germaine tout en filant le lin Germaine belle Germaine tout en filant le lin Dans son chemin rencontre trois jolis cavaliers Qui demandent à Germaine fillette à marier
Je ne suis pas fillette fillette à marier Je ne suis pas fillette fillette à marier Je me suis mariée à quinze ans et demi Y'à plus de sept années qu'mon mari est parti
Ah bonjour donc madame peut-on loger ici Ah bonjour donc madame peut-on loger ici C'est en l'honneur du Prince d'Amboise et d'Amboisie Le plus joli gendarme qui soit dans le pays
Ah bonjour donc Germaine chez nous trois cavaliers Ah bonjour donc Germaine chez nous trois cavaliers Mais ils ne veulent pas boire ni boire ni manger Ils désirent trop Germaine t'avoir à leurs cotés
Oh mère méchante mère, allez-vous-en d'ici Oh mère méchante mère, allez-vous-en d'ici Si vous n'étiez la mère, la mère de mon mari Je vous ferais jeter en bas du pont-levis
Partons chers camarades, nos chevaux sont scellés Partons chers camarades, nos chevaux sont scellés À la table de Germaine je veux aller manger Dans le lit de Germaine je veux aller coucher
Germaine belle Germaine, ouvre moé, ton mari Germaine belle Germaine, ouvre lui, ton mari Non je ne croirai pas que tu es mon mari Avant que tu me dises quel jour que tu ma pris
T'en souviens tu Germaine, du dix-sept au matin Tu avais à tes noces tes oncles et tes cousins Non je ne croirai pas que tu es mon mari Avant que tu me dises quel cheval j'avais t'y
T'en souviens tu Germaine, ton cheval de Paris T'en souviens tu Germaine, ta robe de satin gris Ah non je ne crois pas que tu es mon mari Donne-moi des remarques de la première nuit
T'en souviens tu Germaine, tes anneaux d'or unis T'en souviens tu Germaine, de tes anneaux d'or unis Je t'ai serré si fort, si fort dedans mes bras Que ton anneau cassa, Germaine, le voilà
Servantes belles servantes, accourrez toutes ici Allumez les flambeaux aux quatre coins du lit Je vais ouvrir la porte toute grande à mon mari