Pendu à l’arbre de mes torts Mon corps flasque secoué par la pluie Étouffé par les peurs jusqu’alors Au serres glacé de ma mélancolie
Rapaces aux cimes des arbres Voyez les éclats d’un monde en cendre Contempler les ruines d’un royaume D’un rêve qui au néant fût réduit
Balancé par le vent sordide Mon corps s’imbibe de tristesse De ses gouttes s’écoule mes peines et malheurs
Et tous ces moments se perdront dans l’oubli Tel nos larmes dans la pluie Nos corps desséchés retourneront à la poussière Dans laquelle leur rêve fût enfouis
Sous le sombre ciel orageux Les éclairs hurlent leurs chagrins Illuminant les creux chemins Où les pleurs résonnent sans fin
Pendu à l’arbre de mes torts Mon corps flasque secoué par la pluie Marqué de plaies noircies œuvre inachevée des serres de ma mélancolie