Douces lampes ses yeux, douces lueurs qui veillent Sur le cours enchanté des mois et des saisons Douces ses mains, sa voix qui me dit des merveilles Et douce sa présence au coeur de ma maison.
Douces les nuits d'hiver et douces les averses Qui viennent repeupler la terre du jardin Douces nos promenades, nos chemins de traverse Douces les heures bleues du soir jusqu'au matin.
Doux... Doux... doucement Malgré le monde et ses tourments Tout doux... A l'abri du vent ....
Douce l'éternité qui coule des fontaines Au printemps quand le vent dissipe les brouillards Douce la porte ouverte à l'ombre du grand chêne Et douce son odeur dans la soie d'un foulard.
Douce la nuit d'été qui bleuit ses paupières Et douce sa chaleur endormie dans le noir, Douce la certitude amicale des pierres, Et l'ombre d'un oiseau sur l'épaule du soir.
Doux... doux... doucement Malgré le monde et ses tourments Tout doux... à l'abri du vent. Doux... doucement
Malgré le monde qui nous ment Tout doux... à l'abri du temps. Doucement...
Dans mon coeur Les racines de l'Orient Frères et soeurs Orphelins d'un autre temps La terre pleure Mouillée par le même sang De nos souffrances
Et si je t'aime aujourd'hui Aussi fort Ce que j'ai appris Vibre encore Avec nos souvenirs Sans rien oublier Quand on s'aime Quand on s'aime
Et si tu m'aimes aujourd'hui Tu dois savoir Tous ces souvenirs Qui coulent en moi J'apprendrais à te dire Ce qui m'a blessé Si tu m'aimes Si tu m'aimes
Et si je t'aime aujourd'hui Aussi fort Ce que j'ai appris Vibre encore Avec nos souvenirs Sans rien oublier Quand on s'aime Quand on s'aime