..tout change et tout me dérange j'nous reconnais plus les murs tremblent y'a plus rien qui nous ressemble même le nom d'ma rue dis-moi à quel âge j'vais pouvoir voler d'un centième étage où est-ce qu'il est le nord quand r'gardes dehors le monde s'endort
j'vois des lignes au creux de nos mains qui ne servent plus à rien des signes au fond d'la peau qui en disent un peu trop puis, j'vois la fin encore plus sûre par un coup d'poing dans l'mur j'vais juste être bien quand j'vais me r'trouver tout nu au creux d'mon lit, caché ben loin au fond d'mon appartement j'ai moins peur du ciment c'est bon d'entendre marcher quelqu'un sur l'autre plancher
tout penche y'a trop d'monde sur la même branche c'est contre la nature ma rue est sombre l'amour se tient à l'ombre pour cacher sa blessure dis-moi vers quel abris j'vais pouvoir voler comme tu voles mon pays une cage cache ton visage le monde m'enrage
des lignes froides come du béton se croisent à l'horizon des signes enfouis sous le gel l'amour est parallèle puis j'vois l'exil encore moins sûr j'prends mon élan, puis j'rentre dans l'mur tout tient comme sur un fil les dos tournés pour fin d'journée la peur tombe sur ma ville comme dans un vieil asile tout l'monde s'entend craquer les murs vont débarquer
ca déborde tout l'monde tire sa corde c'est fragile de marcher sur un fil c'est tragique finir dans un cirque c'est mortel suivre un carrousel bien accroché à nos parapluies y'en a qui marchent, d'autres qui s'ennuient c'est juste en tombant qu'on partage le même cri c'est comme si tout l'monde payait sa place pour chacun d'en haut perdre la face quand le show est fini j'tombre toujours en bas de mon lit
c'est blessant vivre en noir et blanc quand t'as le coeur remplie de couleurs c'est étrange l'orchestre se mélange c'est un parade tout le monde est malade ben cachés sous nos parapluies y'en a qui foncent, d'autres qui s'enfuient tomber de si haut on fait tous le même bruit c'est comme marcher au-dessus d'un abîme en bas, la foule demeure anonyme me reconnaissez-vous? c'est moi, le crisse de fou qui marche sur de la ville
paroles - musique: Serge Fiori
..L'Heptade is composed of seven core songs: Comme un fou (Like a mad man), Chanson noire (Black song), Le premier ciel (The first heaven), L'exil (The exile), Le corridor (The hallway), Lumières de vie (Lights of life), and Comme un sage (Like a wise man). the title, heptade , is the compound of two Greek affixes, hept- (seven) and -ade, which expresses both the notion of group ( décade , pléiade ) and epic movement (as in Iliad ). the album, framed in seven songs, evoking the journey of a man in one day through seven levels of consciousness. and the whole journey occurs in a single day. the lyrics have a strong metaphysical underpinning, but the main topic of the whole is clearly the personal, inner conflict of the main character. a major theme is the antithesis of the world: the Black and White, the Light and Darkness, the Day and Night. the struggle to unite these antitheses appear to be, a metaphor of, or perhaps the source of, the internal conflict of the main character. that these antitheses can be overcome through love, but that true appreciation of love appears to be possible only with an uplifting mind. where the character begs to be spoken of love in order to overcome both nights and days