Toi qui m’attends au moins toutes les nuits Et moi qui prends le train pour l’Italie J’y resterai dix jours, ni trop long ni trop court C’est un peu loin, je sais, mais tiens-toi bien À mon retour, j’aurai, dans un écrin Les photographies de mes p’tites amies Et l’Italie vaudra bien quelques nuits
Papa bapa papa… papa bapapa… Papa papapa… papa paba papa… Papa papa papa… papa bapapa… Papa papapa… papa paba papa…
Toi qui as l’âme sœur mieux qu’une sœur Et moi qui joue carreau avec ton cœur Je me fais l’affaire pour les Angleterres
C’est un peu loin, je sais, mais tiens-toi bien À mon retour, j’aurai, dans un écrin Deux-trois galipettes et quelques bouclettes Et ta douleur vaudra bien mon ardeur
Papa bapa papa… papa bapapa… Papa papapa… papa paba papa… Papa papa papa… papa bapapa… Papa papapa… papa paba papa…
Toi qui donnes l’amour mieux qu’une mère Et moi qui fais le sourd, comme on prend l’air J’pars à la conquête de toutes les minettes
Ça n’est pas rien, je sais, mais tiens-toi bien À mon retour, j’aurai, dans un écrin Une grande expérience, tu peux m’faire confiance Et notre amour vaudra bien un détour
Papa bapa papa… papa bapa pa… Papa papapa… papa paba papa… Papa papa papa… papa bapapa… Papa papapa… papa paba papa…
Toi qui fermes les yeux sur mon absence Toi qui parles si peu, toi la clémence Je sais qu’entre toutes, au bout de mes routes
Je garderai pour toi, au fond du cœur Une place de choix, comme une fleur Et puis une bagouse, qui f’ra des jalouses Et ton amour vaudra bien mon retour
Papa bapa papa… papa bapapa… Papa papapa… papa paba papa… Papa papa papa… papa bapapa… Papa papapa… papa paba papa…