Sous mon matelas, y a les ovaires de mes ex et des godemichés cactus, J’suis en colère et t’accuse d’avoir critiqué mes textes. T’es qu’une potiche et t’assume pas, t’as de mauvais réflexes, Berlusconi est ta muse, t’abuse mais La testostérone en toi n’est pas dépistée, Tu n’es qu’un légume homophobe et laid, ça j’l'ai grillé. Ton métier : testeur de sex toy, là j’tai fisté, Tu ferais mieux d’aller postuler chez les wack M.C. yeah ! Moi j’suis Né dans les bas-fonds, parmi les crimes et les crasses, les combats d’espadon, L’escrime et les poissons sont mes passions. Je crée l’hécatombe, les filles et les gars tombent dans les salles combles ; Belle révélation, les rimes et les basses grondent, c’est l’ovation. Et pour couronner la célébration, des fellations, Suivies de longues défécations, c’est l’évasion, l’élévation, L’impression d’avoir acquis le savoir de trois millions de générations.
Ca baigne, ça coule, ça sonne ! Ca roucoule, ça glougloute, ça grogne ! Ca saigne, ça mouille, ça colle ! Ca froufroute, ça courrouce, ça cogne !
Super mutant je fouille le fond du temps, fidèle aux fondements, Je ficelle longuement de fonky pamphlets percutants Errant dans les méandres de mon esprit tendre. J’ai mille amis yamakazis, Des passionnés d’Origami. On a chaussé des souliers de rubis et l’Italie. Oui, J’aime rapper par à coups Désapé par la foule Et palpé par ta poule. J’épate les marabouts. J’ai capté la magouille. Chuis l’ombrelle dans la brume, L’enclume funambule et j’observe Le temps suspendu à mes grosses lèvres. De Mars à Mexico, tout le monde applaudit Hippo Pendant qu’tu fais d’la GRS avec le fil de ton micro. Orfèvre textuel, Hors-pair je sais qu’tu aimes Mes lyrics ectoplasmiques Et mes flows élastiques. Style maximaliste ; J’brise ma chrysalide, M’envole et puis crie bien fort : Vive la vie d’artiste !