Attaché, Tourmenté, À la vue de ses veines tailladées Il faut rester droit, rester fier, On meurt bravement en pleine terreur
Jeter dans la fosse de Bicêtre Cette résidence de condamnés Un autre homme emprisonné Dans l’attente du couperet
Immobile, affaiblit et isolé, L’esprit vacillant dans l’obscurité Se répétant le verdict prononcé : Nul salut pour un meurtrier
L’image stagnante de ces corps sanguinolants, Inutile de regretter, tous l’ont mérité Enchainé, avec cette impression d’avoir échoué Mais pourtant, nul ne fut épargné
Au fond de sa geôle, il faut rester de glace, Seul le temps viendra à bout de cet antre austère Ce trou infect, nauséabond, fétide, N’est que passage obligé, l’étape ultime, finale Vers la fin, l’aboutissement, la délivrance N’est que passage, vers l’éternel, la fin d’un règne