Soudain, la montre de la blonde tomba en panne Les trois aiguilles ralentissaient Tout ce qu'elle cherchait c'était un beau baobab Qui allait s'ouvrir si elle rapetissait Pourtant la belle est en retard Le chapelier est fou comme si ils avaient rencard Emprisonné entre le R et le U Le lièvre de Mars ne sera jamais d'Avril Affamé à l'instant T Le loir déprime Mais cette heure ne voit pas la fin du début C'est l'heure du T Le temps se dessine ici Le même fil s'étire depuis des décennies Pourquoi les rectos sont tous des signes verseau ? Pour quelles raisons dit-on merci, pas berceau ? En faisant rentrer le marsupial dans la théière Le lièvre savait que l'eau serait meilleure Aucun d'eux n'ayant la science infusée Le loir dort car dans ses rêves il conduit une fusée En attendant de se prendre un flash Pour excès de vitesse, il demeure à l'heure du H Comme un escalier qui mène vers le mur Le chapelier nous verse des murmures nuls, qui font briller le fémur Puis les muscles du lièvre, nostalgiques Les souvenirs A, B, E, c'était juste hier Ces buveurs depuis dix ans, ont le même âge Le futur les empêchent de faire le ménage Alors les tasses et les coupes s'entassent On tourne autour d'un moment sans que le temps passe Mais l'heure du T, Alice est en quête Elle reste bloqué à cette lettre de l'alpha-bête Coincée dans une seconde, la petite s'ennuie Alors qu'elle doit s'en aller avant cette nuit Elle retourna à la recherche de rien Puis soudain, la première chose qui lui arriva de bien Un tronc d'arbre s'ouvrit sans abracadabra L'imprudente hésita, puis s'y engouffra