Les muses ne savent pas lire
Et pis c’est peut être mieux comme ça,
Des sanglots dans les sourires
Leurs charmes et mes tracas
Toi mon idée claire
Drapée d’un champ de saison,
Toi qui sais, la poussière, que l’on verse sur les chansons,
Toi qui m’évoque mille rumeurs,
Qui font danser mille crayons,
Toi pour qui je cueille des fleurs
Sur les champs, de béton
Les muses ne savent pas lire
Et pis c’est peut être mieux comme ça,
Des sanglots dans les sourires
Leur charmes aimés leurs charmes et mes tracas
Toi l’idéale, le chef d’œuvre inconnu
L’absence, l’absente, l’absinthe du déjà vu
Le jeûne l’ivresse
LA mélodie, des saouls entendus
Toi le tambour battu,
Par l’amour battant l’artère
D’où s’écoulent les pigments,
L’auréole du poète, la douleur
L’amante du jeune peintre
Lui l’amant des couleurs
Les muses ne savent pas lire
Et pis c’est peut être mieux comme ça,
Des sanglots dans les sourires
Leurs charmes et mes tracas
Les muses ne savent pas lire
Et puis ces peut être mieux comme ça,
Les muses ne savent pas lire,
Mais toi.
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