Dans les courants forts, on sème comme on peut dans les espaces Ils craignent quoi ? Parler par peur de manquer de place On ne fait que chuter et d’un trait lissé l’allure reprend Comme croire que la course est maîtrisée Les prises se fondent et s’ajoutent à nos victoires Histoire d’envoyer la prose à la fronde Et qu’on rate le coche ou qu’on froisse nos proches On a toujours une mesure dans la poche Quantisé à la croche, voici l’ultime verset Des festins, brèches de faits dans les averses Et puis l’apport même infime nous appartient Retient la ville, ses démons, ses rires et ses baratins Pouvoir dire et pister les zones creuses, des prises Tristes d’aspect, de causes neutres Ne regarde pas, ne retiens rien Jusqu’à la toute fin, ni brassard ni témoin
Dormez tranquille, fermez portes et fenêtres Fermez les yeux aussi et merci pour tout Vous ne souffrirez d’aucune incidence future Dans ces turbulences on a tranché pour vous Sens-tu la tourmente sans commune mesure ? Les eaux dorment… les réseaux mentent à tout rompre Ce sont des réponses aux monstres fondements Qui tout bonnement se défendent de tout manquement Les vents se lèvent laissant l’histoire en l’état insufflant leur nectar dans les tuiles Et l’espoir des villes… Balayé d’hectares en hectares et pire dans les gestes qui suivent Sens-tu la distance ? L’insistance ?! Combien sans assistance défient l’offense accrochés aux branches Et s’épanchent pour décrire lentement… Tout un monde après retardement
Pointer du doigt l’étoile Dix fois toucher l’ toit du monde et passer au travers Dans les courants forts qu’il tombe des cordes Ou qu’émergent des cornes sous nos pieds Dans les courants forts, poussés hors des sillons, mort des signaux… Dessinons ! Des morceaux d’or, de perles rares Dévorent la vie, son tourbillon
Le thème en boucle, on arpente sans broncher L’envers de l’instant, de grincements de portes Avancer d’une case nos chants, par étapes mais pressé D’atteindre et d’entendre ce qui frappe fort Entends-tu nos pages, nos codes, nos sorts, nos regards Bien curieux sous l’écorce Plein de cette clinquante énergie, plié mais serein Sous vingt sept printemps On ne se laisse pas porter On laisse tout au hasard et par l’art escortés On calcule peu, mal quand on essaye Et que reculent ceux que nos phases interpellent Au centre, entre les reptiles et les fauves Le sang qui bout, la tête glacée, à qui l’on destine De fausses routes que l’on ne comptera plus Et puis l’étrange vue d’une plume alerte à l’instru
Pointer du doigt l’étoile Dix fois toucher l’ toit du monde et passer au travers Dans les courants forts qu’il tombe des cordes Ou qu’émergent des cornes sous nos pieds Dans les courants forts on arpente sans broncher L’envers de l’instant, de grincements de portes Avancer d’une case nos chants, par étapes mais pressé D’atteindre et d’entendre ce qui frappe fort