Sans doute, mon amour, on n’a pas eu de chance Il y avait la guerre Et nous avions vingt ans L’hiver de 70 fut hiver de souffrance Et pire est la misère... En ce nouveau printemps Les lilas vont fleurir les hauteurs de Belleville Les versants de la Butte Et le Bois de Meudon... Nous irons les cueillir en des temps plus faciles...
La Commune est en lutte Et demain, nous vaincrons...
Nous avons entendu la voix des camarades : "Les Versaillais infâmes Approchent de Paris..." Tu m’as dit : "Avec toi, je vais aux barricades La place d’une femme Est près de son mari..."
нет сомнений,любовь моя, надежды не было у нас была война и нам по 20 лет зима 70-го была зимой страданий и страшнейшей нищеты... этой весной лилии зацветут на вершинах Бельвиля на склонах Бют и в лесу Медон... мы пойдем собирать их,когда станет полегче...