Jacques Dutronc, né le 28 avril 1943 à Paris, est un chanteur, compositeur et comédien français. Cacher la suite Son père, Pierre Dutronc, est ingénieur des ponts et chaussées. Il habite rue de Provence dans le 9ème arrondissement, près du square de la Trinité. Sa mère MAdeleine Sounier est parente du futur réalisateur Claude Sautet - Jacques le retrouvera bien plus tard pour le film Mado... Enfant Jacques a une passion curieuse: l'élevage des souris.... Il en comptera plusieurs dizaines...
Depuis il est passé aux chats.... (ce qui tout compte fait- une quarantaine de bestioles- est plus sage que son fameux guépard des années 60!) Il fréquente le square de la Trinité où il se lie d'amitié avec Hadi Kalafate avec lequel il créera son premier groupe rock \" El Toro et les cyclones\"...
Dans ce quartier trainent aussi le futur Johny Halliday et un peu plus tard le futur \"Mr Eddy\" dont Jacques sera guitariste. Et la guitare, d'ailleurs, est son premier grand amour. Malade, jeune adolescent, il passe des longues heures au lit à gratter des accords, dépassant bientôt en dextérité son frère Philippe, plus âgé, qui lui abandonne l'instrument... La suite est un concours de circonstances heureuses. Jacques joue au Golf Drouot, se fait connaître dans le milieu musical parisien qui émerge. Il compose ainsi pour \"Les fantômes\" ce \"Fort Chabrol\" qui va devenir pour Françoise Hardy \" Le temps de l'amour\". Il se fait ainsi remarquer de Jacques Wolfsohn, patron d'une maison de disques branchée, en quête de nouvelles vedettes .Les disques Vogue l'embauchent rapidement comme compositeur maison et le Jacques, à 23 ans à peine, prendra finalement le micro, remplaçant un pâle \" Benjamin\" que l'histoire ne retiendra pas, pour ce qui va devenir le tube sur trois accords \" Et Moi, Et Moi, Et Moi\". Tout un programme. Paroles de Jacques Lanzmann qui devient son parolier attitré durant toutes les sixties et le début des seventies. On parle alors des trois Jacques ! Wolfsohn, Lanzmann - qui sévit aussi chez LUI (magazine olé olé bien connu) en tant que directeur de la rédaction- et Jacques, lui-même, bien sûr. Tout ça produit un mélange détonnant. Paroles, style et musique. Dutronc, peut-être involontairement, du moins s'en défend t-il, a notamment un son incroyable, proche de celui des KInks ou des Stones. Rien pas à re-dire! Il illumine alors la France endormie mais qui n'attend qu'un réveil... Son premier album n'a rien à envier à ceux des anglo-saxons qui surfent sur les ondes à ce moment là ! Ce premier 33t est un chef d'œuvre, un modèle pour le rock français naissant. Pop-Rock et humour grinçant qui grincent (sic) et balancent. Les Play-Boys, Le Responsable Mini-Mini, L'Opération (plagiat de Dylan, venu peu de temps avant à L'Olympia avec Les Hawks) et le désopilant La Compapadé, sommet d'absurdité délirante, sont parmi les titres tous aussi incroyables du LP. \"J'aime les filles\" où Jacques imite Dean Martin est devenu un classique! On est franchement loin d'Antoine et du sérieux affecté des Elucubrations (Oh Yeah!)... \"Paris s'éveille\" qui vient un peu plus tard, en 68/69 est lui aussi une perle de cette première période. La flute, au départ, devait être un solo de guitare manouche (style cher à Jacques, fan de Django). C'est parce qu'un musicien était resté dans le studio pendant que les autres étaient partis manger que, s'entraînant en dilettante éclairé sur les accords de guitare du titre, il im