Quand je ne pourrai plus entendre Le bruit des bottes sur le bitume Et sa cohorte d'amertumes qui les escorte
Quand il n'y aura plus sur Terre Un seul chêne centenaire Pour me parler des plumes d'ange, des plumes d'ange
Et quand je ne pourrai plus voir Nos espoirs en peau de chagrin Qu'à la lueur de nos matins, nos matins bruns
Alors, j'irai un peu plus loin Pousser là-bas ma course folle Ivre de vent qui me console, je gueulerai A pleins poumons, l' cur en bataille Je danserai pour deux, pour mille Ivre de vent, ivre de vie, "Je suis vivant Je suis vivant !"
Quand je ne pourrai plus dire Ce qu'on a coutume de taire Que l'on enterre ceux qui vivent à cur ouvert
Et quand j'en aurai assez D'entendre hurler les chiens de guerre Qui grandissent sur le fumier de nos misères
Alors, j'irai un peu plus loin Pousser là-bas ma course folle Ivre de vent qui me console, je gueulerai A pleins poumons, l' cur en bataille Je danserai pour deux, pour mille Ivre de vie, ivre de vent, "Je suis vivant Je suis vivant !"
Quand il n'y aura sur Terre Plus que des gamins centenaires Qui se moquent des plumes d'ange, des plumes d'ange
Alors, j'irai sur les chemins Sans ralentir ma course folle Ivre de vent, je gueulerai "Je suis vivant !"
{x2:} Alors, j'irai un peu plus loin Pousser là-bas ma course folle Ivre de vent qui me console, je gueulerai A pleins poumons, l' cur en bataille Je danserai pour deux, pour mille Ivre de vie, ivre de vent, "Je suis vivant !"