La guerre a éclaté, ya plus aucunes règles et les balles sifflent haut. je souhaite avoir des plumes d'aigle et partir, m'envoler très haut dans l'ciel, oublier que j'ai des frissons dans le dos mais j'ai des ailes pour bouclier. j'oublierai le bruit des armes et la couleur du sang qui coule, j'irai me mettre là où c'est calme, je partirai là où c'est cool. que le soleil sèche mes larmes et pour le reste, je me débrouille. je ne veux plus connaitre de drames, je ne veux plus avoir la trouille. sur terre, ya des douanes, des fils barbelés qui rouillent. les militaires ne sont pas des moines, ils sont prêts à te mettre une douille. ils sont prêts à te mettre une balle dans l'poitraille et si tu loues et t'achevé avec une deuxième dans le crâne si tu souffres. le monde est cruelle comme les scar-la d'ruelles. personne a entendu: "qui a le droit de patrick bruel?" demain si j'me réveille, j'irai sur la montagne, j'essaierais, de plus belle, de pouvoir m'échapper du bagne.
je suis au bord d'une falaise, le vent dans le dos, je déploierai mes bras comme le font les oiseaux. je partirai pour le soleil, de l'autre côté du monde, y aura tout ce qu'il faut. je plâne dans le ciel, c'est mieux vu de haut, je prendrai mon sommeil sur les voiles d'un bateau. je partirai pour la chaleur, guidé par les étoiles et les courants d'air chauds.
le président a ses palais. nous, on s'est pas se nourrir. adolescent sénégalais, j'ai vu des gosses mourir. recroquevillés sur les galets, j'ai vu des corps pourrir. mais soulagés d'être libéré, j'ai vu ces morts sourire. les avions passent dans le ciel, nous on les regarde partir. on voudrait s'échapper du bled loin de la sale famine. on m'a raconté qu'à bruxelles et dans les bars d'paris y avait des jolies demoiselles qui n'avaient pas d'maris. je sais que là-bas ils rêvent de faire des safaris. nous on veut des papiers en règle et fuir la barbarie seigneur, peux-tu me donner des ailes, que je me casse d'ici j'te jure que j'enverrai de l'oseille à toute la famille. le monde est cruelle, ça fait pas d'mystéres les miens ils crèvent dans la ruelle, les tiens ils parlent d'hitler moi demain si j'me réveille, j'irai face à la mer j'essaierai, de plus belle, d'échapper à la misère
je suis au bord d'une falaise, le vent dans le dos je déploierai mes bras comme le font les oiseaux je partirai pour le soleil, de l'autre côté du monde y aura tout ce qu'il faut. je plâne dans le ciel, c'est mieux vu de haut je prendrai mon sommeil sur les voiles d'un bateau. je partirai pour la chaleur, guidé par les étoiles et les courants d'air chauds
en parfait équilibre, je traverserai la mer (yeah) puisqu'on est libre et qu'on a pas de frontières tous les oiseaux émigrent, en voulant fuir l'hiver comme on fuirait la guerre (comme on fuirait la guerre) un peu comme dans les livres, je traverserai la terre (yeah) puisqu'on est libre et qu'on a pas de frontières tous les oiseaux émigrent, en voulant fuir l'hiver comme on fuit la misère.
james deano...vivre comme un oiseau...ayght
2011-2012 bxl-city
ayght
hasta la vista amigo
(Merci à Kevin/Ladeuze pour cettes paroles)
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