C’était un jour de beau temps, Dieu était de bonne humeur, Il avait créé la femme nue, Quelle grossière erreur, Voyant ce fruit fragile, A la merci des chacals, Il eut une idée lumineuse Le poil!
Au départ sur terre c’était Byzance Tout l'monde m'a brossé dans mon sens L’argent rentrait dans la touffe J’ai donc coté mes poils en bourse Puis j’ai connu Marie-Chantal Elle avait la bouche en cul d’poêle On s’est quittés, à un poil de l’épouser Le jour où elle a voulu m’dé-co-lo-rer
Toutes ces bourgeoises qui s’épilent Ça m’rase, ça m’barbe ça m’horripile Je suis l’ennemi public Celui qu’on torture au rasoir bic Toutes ces bourgeoises qui s’épilent Ça m’rase, ça m’barbe, ça m’horripile Dans un monde aseptisé J’suis poilitiquement incorrect
Un jour j’suis passé d’mode, quel supplice J’ai eu des démélés d’justice J’rasais les murs j’étais clandestin Traqué dans les moindres recoins (coin-coin) J’voulais pas finir comme fourniture Pour perruque ou brosse à chaussure Par charter j’ai fui l’capitalisme En Afrique où j’ai eu l’poiludisme
Toutes ces bourgeoises qui s’épilent Ça m’rase, ça m’barbe, ça m’horripile Je suis l’ennemi public Celui qu’on torture au rasoir bic Toutes ces bourgeoises qui s’épilent Ça m’rase, ça m’barbe, ça m’horripile Dans un monde aseptisé J’suis poilitiquement incorrect
Bien trop malade j’ai du partir (hep) On aurait dit un poil à frire Mais j’ai trouvé mon bonheur, c’est l’principoil Dans une communauté au Népal (poil-poil) J’ai fondé mon paradis fiscal Sur une baba cool en sandale Mais avis à tous les cranes d’œuf Je s’rai de retooouuuuuuuuuuuuuur...