II suffira d'un signe, un matin Un matin tout tranquille et serein Quelque chose d'infime, c'est certain C'est écrit dans nos livres, en latin
Déchirées nos guenilles de vauriens Les fers à nos chevilles loin bien loin Tu ris mais sois tranquille un matin J'aurai tout ce qui brille dans mes mains
Regarde ma vie tu la vois face à face Dis-moi ton avis que veux-tu que j'y fasse Nous n'avons plus que ça au bout de notre impasse Le moment viendra tout changera de place
L'acier qui nous mutile, du satin Nos blessures inutiles au lointain Nous ferons de nos grilles des chemins Nous changerons nos villes en jardins
Et tu verras que les filles oh oui tu verras bien Auront les yeux qui brillent ce matin Plus de faim de fatigue des festins De miel et de vanille et de vin