Souvent, pour s'amuser, les hommes d'équipage Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers Qui suivent, indolents compagnons de voyage Le navire glissant sur les gouffres amers
À peine les ont-ils déposés sur les planches Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches Comme des avirons traîner à côté d'eux
Toutes ces laves Sur des rochers noirs C'est la terre qui gronde De désespoir Toutes ces vagues Pleurent dans le brouillard Le crépuscule de toute une vie
Mal Toutes ces fleurs ont mal Elles sombrent dans l'ombre Irréparable Volatiles Dans leurs cris fragiles Fuient l'avenir qui se déchire Innondé de bruit
L'amour du mal flotte dans l'histoire Pourquoi ces albatros qui se meurent Héros sans armes, dans nos batailles Tandis que la mer crache de douleur, de rage
L'amour du mal flotte dans l'histoire Pourquoi ces albatros qui se meurent Héros sans armes, dans nos batailles Tandis que la mer crache de douleur
L'amour du mal, j'en veux pas Joue dans les bals, dans le froid De nos erreurs
Comme une fièvre La folie s'interne Capricieuse et maîtresse De tant de haine Les poètes Loin de leur planète Rêvent de pudeur, douces couleurs De nos yeux rieurs
L'amour du mal flotte dans l'histoire Pourquoi ces albatros qui se meurent Héros sans armes, dans nos batailles Tandis que la mer crache de douleur, de rage
L'amour du mal flotte dans l'histoire Pourquoi ces albatros qui se meurent Héros sans armes, dans nos batailles Tandis que la mer crache de douleur
L'amour du mal, j'en veux pas Joue dans les bals, dans le froid
L'amour du mal flotte dans l'histoire Pourquoi ces albatros qui se meurent Héros sans armes, dans nos batailles Tandis que la mer crache de douleur, de rage
L'amour du mal flotte dans l'histoire Pourquoi ces albatros qui se meurent Héros sans armes, dans nos batailles Tandis que la mer crache de douleur
L'amour du mal, j'en veux pas Joue dans les bals, dans le froid De nos erreurs
Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule! Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid! L'un agace son bec avec un brûle-gueule L'autre mime, en boitant, l'infirme qui volait