Peu m´importe la tyrannie Et le règne des soudards Tant qu´ils nous laissent la vie Tant qu´aimer n´est pas trop tard Dans tes bras ma tendre amie De nos corps les chatteries Ont fait périr mon cafard Le bourdon du désespoir A pétri toute ma vie Le bourdon du désespoir Des angoisses les plus noires
Peu m´importent vos sarcasmes Et vos hoquets goguenards Uniformes du marasme Tant qu´aimer n´est pas trop tard Dans tes bras ta tendre amie A repris goût à la vie En bénissant les hasards Qui nous firent naître ensemble Et pas d´un siècle d´écart Qui nous firent naître ensemble Ni trop tôt et ni trop tard
Que m´importent les mensonges Dont on broda nos berceaux Et la faux le ver qui ronge De la mort des oripeaux Dans tes bras mon tendre ami Nous ferons durer la vie Et nos rires et nos pleurs Le bonheur comme la peine Fait pleurer les amoureux Le bonheur comme la peine Mais vaut mieux pleurer à deux
Que m´importe le temps qui passe Et s´éloigne nulle part Le doux présent nous enlace Tant qu´aimer n´est pas trop tard Sais-tu bien mon tendre ami Qu´un jour se dissout la vie Comme s´effacent les brouillards Mieux vaut s´estomper ensemble Sans une seconde d´écart Mieux vaut s´estomper ensemble Ni trop tôt et ni trop tard