Lulu vendait ses toiles, Jacquot plongeait dans un bistro, Dédé goûtait les vins, Moi, j'étais fort au halle Et Jéjé lavait les carreaux, Pierrot ne faisait rien. On s'était fait les poches Pour se payer un vieux tacot, Fleuri sur le capot, Qui rêvait de Provence Et qui mourut à Fontainebleau...
On allumait une cigarette et tout s'allumait, Et c'était la fête, le Quatorze Juillet. Il n'y avait jamais un copain de trop Dans l'équipe à Jojo. Y avait moins des nuits sans guitare que des jours sans pain, On partageait tout et on n'avait rien. Qu'est-ce qu'on était fou, qu'est-ce qu'on s'en foutait, Qu'est-ce qu'on était bien...
On louait pour des prunes Les quatre murs d'un vieux grenier, Tout près à s'écrouler, Mais pour toute une fortune On n'aurait pas déménagé.
On allumait une cigarette et tout s'allumait, Et c'était la fête, le Quatorze Juillet. Il n'y avait jamais un copain de trop Dans l'équipe à Jojo. Y avait moins des nuits sans guitare que des jours sans pain, On partageait tout et on n'avait rien. Qu'est-ce qu'on était fou, qu'est-ce qu'on s'en foutait, Qu'est-ce qu'on était bien...
Lucien a mis les voiles, Et Jacques s'est payé un bistro Où André boit de l'eau, Je ne suis plus fort au halle, Roger inspecte les impôts, Pierre cherche du boulot. J'ai changé de guitare, Mais j'ai gardé comme un cadeau Cet air qui me tient chaud Du fond de la mémoire - Celui de l'équipe à Jojo.
On allumait une cigarette et tout s'allumait, Et c'était la fête, le Quatorze Juillet. Il n'y avait jamais un copain de trop Dans l'équipe à Jojo. Y avait moins des nuits sans guitare que des jours sans pain, On partageait tout et on n'avait rien. Qu'est-ce qu'on était fou, qu'est-ce qu'on s'en foutait, Qu'est-ce qu'on était bien...