Il était un peu poète et un peu vagabond Il n'avait jamais connu ni patrie, ni patron Il venait de n'importe où, allait aux quatre vents Mais dedans sa roulotte nous étions dix enfants Et le soir, autour d'un feu de camp On rêvait d'une maison blanche en chantant
Qu'il est long, qu'il est loin, ton chemin, papa C'est vraiment fatiguant d'aller où tu vas Qu'il est long, qu'il est loin, ton chemin, papa Tu devrais t'arrêter dans ce coin
Mais il ne nous écoutait pas et dès le petit jour La famille reprenait son voyage au long cours A peine le temps pour notre mère de laver sa chemise Et nous voilà repartis pour une nouvelle Terre Promise Et le soir, autour d'un feu de camp Elle rêvait d'une maison blanche en chantant
Qu'il est long, qu'il est loin, ton chemin, papa C'est vraiment fatiguant d'aller où tu vas Qu'il est long, qu'il est loin, ton chemin, papa Tu devrais t'arrêter dans ce coin
Et c'est ainsi que cahotant à travers les saisons C'est ainsi que regardant par-dessus l'horizon Sans même s'en apercevoir not'père nous a semés Aux quatre coins du monde comme des grains de blé Et quelque part au bout de l'univers Roulent encore la vielle roulotte de mon père
Qu'il est long, qu'il est loin, ton chemin, papa C'est vraiment fatiguant d'aller où tu vas Qu'il est long, qu'il est loin, ton chemin, papa Tu devrais t'arrêter dans ce coin