Le jour se lève, vient délivrer mon inconscient de songes lourds et sans recours. Je vois la plaine se réveiller et vers le mont pelé mes craintes se sont envolées. Et soudain la douce lumière se lève, les oiseaux chantent l’été qui s’achève, la nuit n’aura pas eu raison de moi. Et tant de beauté m’ensorcelle, je veux chanter pour cette journée nouvelle, une ode du bout du monde pour ce monde là. J’sais bien que j’n’ai pas mon mot à dire, rien ne sert de retenir pourtant j’me suis habitué déjà. Sous le vent de mes soupirs, sous l’esquisse de mes sourires, ya comme un puits de nostalgie en moi. Une mélancolie qui part qui vient et qui me laisse loin, perdu dans mes songes, dans les lignes de ma main. Qui bat, qui reste et qui ne change rien à cette folle ronde qu’il faut quitter demain peut-être, demain peut-être. La pluie s’élève comme une armée, des larmes chaudes qui semblent déjà déserter. Se laisse porter par la visée des tourterelles aux ailes d’anges, aux plumes dorées. Et sous le regard brulant du soleil se déroule toujours ce même rituel. Et l’âme n’aura jamais raison de ça, de cette sérénade enchanteresse se dégage encore la même promesse, celle d’une vie qui après nous restera. J’sais bien que j’ai pas mon mot à dire, rien ne sert de retenir pourtant j’me suis habitué déjà. Sous le vent de mes soupirs, sous l’esquisse de mes sourires, ya comme un puits de nostalgie en moi. Une mélancolie qui part qui vient et qui me laisse loin, perdu dans mes songes, dans les lignes de ma main. Qui bat, qui reste et qui ne change rien à cette folle ronde qu’il faut quitter demain peut-être, demain peut-être.