l regarde sa ville, tranquille, et il attend , il sait qu'il est fragile, difficile, et pourtant ; Il ouvre ses grands yeux, et regarde sa banlieue, le chômage à son âge, ne le rend pas heureux... Cet horizon de tours, qui l'entoure, l' asphyxie
Son univers est lourd, passent les jours, et l'ennui Ce n'est qu'un enfant, qui rêve de grands vents, Donnez-lui de l'espace, qu'il efface ses tourments...
Hé Banlieue
Ne les laisse pas vieillir, leur jeunesse se tire...Banlieue Banlieue, ta grisaille ne m'inspire que l'envie de partir... Banlieue
Hé Banlieue
Ne les laisse pas tomber, ils ont l'droit d'exister eux aussi...
Banlieue...oh oh...Banlieue...ouhhh
De café en café , avec des paumés, il passe son temps,
Il se saoule un ptit peu, joue avec le feu, joue au délinquant...
C'est pas qu'il soit méchant, demandez aux parents, mettez-vous à sa place, c'est dur de faire face quand on n'a qu' 17ans! Et vol de mobylettes...on fait la fête...sur le moment... La police le guette, ses parents s'inquiètent, comme dans un roman ... Regarde c'est ton enfant C'est le sang de ton sang, C'est toi qui l'a nourri et jeté dans la vie , il n'y a pas si longtemps...
Hé Banlieue, ne nous laisse pas vieillir, on a peur de mourir... Banlieue !
Hé Banlieue, ta grisaille nous inspire que l'envie de partir... Banlieue !
Hé Banlieue, ne nous laisse pas tomber, on a l'droit d'exister nous aussi ...