Sans un bruit. Sans un mot. Mes nuits. Mes sanglots. Sans un regard. Sans un mot. Mon histoire. Mon ego. Voleur de chance, voleur d´enfance. Voleur de rêves et de mon insouciance. Alors j´ai pensé très fort, que tu étais mort, j´ai rêvé ma vie, douceur et folie, Moments de bonheur, moments de chaleur, n´avoir jamais d´heure et ne pas avoir peur, Croire au père noël, et aux oufs de pâques, à la petite souris et sauter dans les flaques, M´ennuyer. Ne rien faire. Sans un mot.
Tu n´avais pas le droit, je n´avais pas le choix Tu n´avais pas de voix. Tu n´avais pas le droit, je n´avais pas le choix Tu n´avais pas de voix. Sans un mot.
Des pleurs et des cris. Le grincement du lit. Douleur et mépris, parfum de la vie, des heures sans répit, sensation d´agonie Fermer les yeux, faire taire son cour, pétri de douleur par tes mains supérieures.
Le mal est fait la cicatrice est profonde. Tu m´as pincé le nez et ouvert la bouche Sali sans un mot, jeté dans la douche Et pourtant, il a fallu que j´y arrive Que j´oublie ma jeunesse et cette histoire nocive Que j´apprenne à rire, que j´apprenne à sourire Que je pense à l´avenir et au bonheur à offrir Je réaliserai mes rêves. Je réaliserai mes rêves. Pour que tu en crèves !
Tu n´avais pas le droit, je n´avais pas le choix Tu n´avais pas de voix. Tu n´avais pas le droit, je n´avais pas le choix Tu n´avais pas de voix. Sans un mot.