Dit leur que rien ne va plus Que l'on ne s'écoute plus Que la réponse usuelle est devenue Ma tête est malade, parle donc а mon cul Que la lune désormais peine а être pleine Que la haine s'amasse dans les quartiers métisses de la populace tache Hélas c'est la goutte d'eau qui fait déborder la tasse Et comme on disait dans le bon vieux temps Cartons s'empilent, les piles s'entassent Et l'état s'en tire sans aucune casse Etc et qui vivra verra Car tandis qu'ils trinquent avec leurs verres а pied, leurs chandelles D'autres trinquent avec leurs gobelets et puis chancellent Gobez-les, avalez-les, bouffez-les nos mensonges Car tôt ou tard nous finirons par contrôler vos songes A quoi bon continuer mon énumération ? C'est l'excision de nos pensées Regarde par toi même les gouttes de sang tomber Sur le sol jonché de choses Qui n'ont même plus de noms Car dans nos têtes c'est une confusion Tout se confond et tous ces cons font semblant de ne rien voir Histoire de ne pas être considérés comme le chat noir Alors dis-leur que je brûle de larmes, de hargne, de charme Qui incarnent cette beauté refaisant surface Éradiquant cette vulgarité qui n'a déjа plus sa place.