L'Oiseau Mort - Au préalable / Futile | Текст песни

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"Au préalable" (Intro instrumental)

"Futile"

Noliv:
Chaque jour vous polissez la subtile superficie de vos coquilles vides. Vos belles paroles gonflées à l'ego m'étourdissent. Vos regards déviants et vos discours insignifiants m'étouffent. Vos vitres sans teint, sans raison. Vos miroirs, sans espoir, de la forme sans le fond.
Abreuvés d'arrogance, vous buvez avec dédain le sang qui coule dans nos rues. Et par épisode, vous réclamez vos droits avec la ferveur d'un mourant. Continuez à renier ce qui vous échappe. Tu n'es pas le nombril du monde, ça te fait flipper, hein ? Je te laisse ma place, n'aies crainte.
Pars la tête haute, rejoindre ce pourquoi tu brûles ou devrais-je dire ce pourquoi les autres te considèrent.
L'inconsistance de tes rêves m'exaspère.
La panoplie du parfait mouton consommateur vous rend-elle plus vivant ? La falaise se rapproche, prenez garde, l'argent ne vous donne pas des ailes. Je vous regarderai d'en bas, vous disloquer chacun votre tour. Apaisé, dans l'ombre étincelante de vos objectifs, je contemplerai votre chute, aveugle et résignée.
Qu'à cela ne tienne, tu seras servi comme au premier rang.
Bercé par le vent. Enervé par les gens. Etouffé par l'argent. Consumé par le temps. Respirer l'espoir un instant. Et puis maudire l'inspiration qui expire. Et regretter de l'avoir massacrée. Se sentir inutile. Compatir est-il de circonstance ? Les idées s'évaporent comme vos promesses. Et le chemin qu'il reste n'est pas celui qu'on souhaitait piétiner. Ta pitié enfantine maintenant tu sais ou te la mettre, personne ne t'a jamais attendu pour crever, le ventre vide ou de 100 balles criblé. Un regard si triste qu'on donnerait des millions. Aussi sûrement que les capitaux apportent des solutions. Résoudre les problèmes qu'il génère ? Loin des yeux, près du coeur ça ne marche qu'au "Téléthon". Le serpent se mord la queue pendant que la justice tourne en rond....
Etouffe toi lentement, sans bruit, sans grincement, mais surtout espère. L'inconsistance de tes rêves m'exaspère.
Votre vie n'est qu'un croquis à moitié gommé, abonnés au futile. Vos principes pleins d'ecchymoses se cachent encore derrière vos sourires absents. Vous avez l'art et la matière, la carrure d'un figurant...Et puisque vous le supportez encore, je vous laisse le faire pour moi: changer la pierre en or n'a jamais réglé quoi que ce soit. Je préfère mille fois me sentir ivre de vivre quitte à crever avant mon heure. Il vous importe plus les idées profitables que des pensées fertiles et constructives.
Vos citadelles, coulées sous le béton, quelle triste preuve de réussite. Vouée à s'effondrer, la brique était un bloc de pierre. Perçant le ciel d'un immonde horizon.
Je me demande vraiment ce qu'on peut bien foutre sur terre. L'inconsistance de vos rêves m'exaspère...

Chivain:
Vous parlez beaucoup, n'avez rien à dire. C'est un bruit sourd, qui sans cesse empire, qui ronfle, qui enfle et me gonfle. Vous abondez dans l'inintéressant, excellez dans l'art du chiant. Pourquoi ces cons versatiles conservent-ils le plaisir des conversations futiles ? J'exècre ce fond sonore, ces excréments qui se font sonores. Le son lancinant de cette diarrhée assaille mes tympans et mes pensées. Souriant, impeccablement apprêtés pour le carnaval des stupides, festifs et insouciants, joviaux désarmants de bêtise, précieuses empaillétées. J'enrage et crache sur vos groupes "sans message" et leurs panoplies...

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