Quand la vie me pèse Quand j’ai l’envie de crier Quand je ferme les parenthèses Qu’il faut que j'ouvre les guillemets Serait-ce mon mauvais côté qui pense Tant des noms d'oiseaux Y a des salauds sur la branche Connaissez-vous cette espèce ?
Quand la vie s'entête Quand mon voisin de palier Sous-entend que sa retraite il va bien falloir la payer Je sens qu’il me prend pour un faisan Veut-il vraiment travailler ? A moi, quand j’avais 20 ans A 60 ans qu’est-ce que j'aurais ?
Moi quand la vie insiste Si j’osais, Ah si j’osais ! Je connais un garagiste dont la devanture exploserait J'aimerai quand il me rend sa voiture Quand je vois grandir son nez Gentillement lui raplanir et jouer à la voiture-bélier
Il faudrait jamais s’énerver Il faudrait oublier, Il faudrait jamais s'énerver, il faut tout oublier, Il faudrait jamais s’énerver
Quand la vie m’effraie à l’heure de l'insécurité Un bulletin et puis c’est fait y a un sauveur qui apparait J’aimais mieux encore l’ancien slogan La métaphore médicale Réduire la fracture sociale Ca ne paye plus maintenant
Quand la vie m'empresse tant Les pétroles auront gagné Quand leurs profits ont monté comme le loyer d’un 2 pièces Je m’emballe en mon vocabulaire Voila que ca repenche J'ai du mal à mettre à ma grammaire les habits du dimanche
Il faudrait jamais s’énerver, il faudrait oublier Il faudrait jamais s'énerver, il faudrait oublier Il faudrait jamais s’énerver, il faudrait oublier
Mais c'est toi mon salaud, mon nom d’oiseau Yeah ! Yeah ! (x4)