Elle s’appelle toujours Germaine, Mais là y’a quelqu’chose qu’à changé, Son nom d’famille n’est plus le même.
Elle nous à dit: “Ça y est c’est la quille, Tout va bien, les jeux ne sont pas faits, Je reprends mon nom de jeune fille”.
C’est une seconde jeunesse, Et rien que pour la beauté de son geste, Nous on voudrait t’encourager. Vas-y, vas, Vas-y, vois comme la vie est belle, Il suffisait de regarder.
De regarder au fond de soi-même, Regarder et se réconcilier, Avec d’anciennes chimères.
Qui avait fuit la chasse aux sorcières, De la bonne société, Maintenant Germaine ne laisse plus faire.
C’est une seconde jeunesse, Et rien que pour la beauté de son geste, Nous on voudrait, t’encourager. Vas-y, vas, Vas-y, vois comme la vie est belle, Il suffisait d’y penser.
Tu as été une bonne mère, Une bonne épouse, une bonne employée, Et surtout une bonne à tout faire.
Tu nous rappelles un peu nos grands-mères, Un peu nos mères et puis qui tu sais, Alors t’as fait ce qu’il fallait.
C’est une seconde jeunesse, Et rien que pour la beauté de ton geste, Nous on voudrait, t’encourager. Vas-y, vas, Vas-y, vois comme la vie est belle, Il suffisait d’oser.
Padadam (…)
Tu t’appelles toujours Germaine, Mais là y’a quelque chose qu’à changé. Ton nom de famille n’est plus le même.
On te redit “Mademoiselle”, Toi tu l’appelles René. Rendez-vous au 7ème ciel.
C’est une seconde jeunesse, Et rien que pour la beauté de leurs gestes, Nous on voudrait les encourager. Vas-y, vas, Vas-y, vois comme la vie est belle, Il suffisait de l’embrasser.