Ici au coeur de mon Espagne, Tu trouveras la paix, le repos des montagnes Le soleil de juillet, ces couleurs formidables Qui nous manquent а Paris.
Ce soir la Feria commence je t’emmene aux arenes, C’est toute mon enfance que le taureau promene Face aux costumes d’or Des grands toreadors
La troupe :
C’est une offrande а Dieu de livrer combat au coeur de l’arene Ne pas baisser les yeux et sentir la foi coule dans nos veines Ma foi quand vient le soir la mort est si belle qu’elle nous fait danser
Les doigts sur les guitares cet amour cruel nous fait desister
Pablo :
Tu sais cette terre sauvage tout mes freres de sang Sont traites en esclave pour nourrir les puissants, Mais le vent des miseres un beau jour tournera. Ecoute venu du fond des nuits, les histoires de mon pere, L’honneur de ses amis dont il etait si fier, Et qui pour ne pas mendier Etaient contrebandiers.
La troupe :
Pour nourrir nos familles nous passons la nuit le fil des frontieres Au creux de ces montagnes on aucun gendarmes ne nous fait la guerre Nous pratiquons de tout n’avons peur de rien depuis des annees Nous procurons des armes а ceux qui s’enflamment pour la liberte.
Fernande :
Dans ce monde si beau et si etrange On l’amour et la haine se melangent Devant ces traditions qui manifestent
Je n’ai pas ma place ici, je n’suis qu’une etrangere.
La troupe :
Soyons des etres murs devant la peinture qui nous reunie Plaidons la liberte cherchons la beaute, portons le genie Soyons des etres murs devant le futur de la creation Avant tous nos espoirs sur le drapeau noir des revolutions