Le tourbillon Водоворот Elle avait des bagues à chaque doigt, Des tas de bracelets autour des poignets, Et puis elle chantait avec une voix Qui sitôt m’enjôla
Elle avait des yeux, des yeux d’opale Qui m’fascinaient, qui m’fascinaient, Y avait l’ovale d’son visage pâle De femme fatale qui m’fut fatal
On s’est connus, on s’est reconnus, On s’est perdus de vue, on s’est r’perdus d’vue On s’est retrouvés, on s’est réchauffés Puis on s’est séparés
Chacun pour soi est reparti Dans l’tourbillon de la vie Je l’ai revue un soir, aïe, aïe, aïe ! Ça fait déjà un fameux bail
Au son des banjos, je l’ai reconnu Ce curieux sourire qui m’avait tant plu Sa voix si fatale, son beau visage pâle M’émurent plus que jamais
Je me suis soûlé en l’écoutant L’alcool fait oublier le temps Je me suis réveillé en sentant Des baisers sur mon front brûlant
On s’est connus, on s’est reconnus, On s’est perdus de vue, on s’est r’perdus de vue, On s’est retrouvés, on s’est séparés Puis on s’est réchauffés
Chacun pour soi est reparti Dans l’tourbillon de la vie Je l’ai revue un soir ah la la Elle est retombée dans mes bras
Quand on s’est connus, Quand on s’est reconnus, Pourquoi s’perdre de vue, Se reperdre de vue ? Quand on s’est retrouvés, Quand on s’est réchauffés, Pourquoi se séparer ?
Alors tous deux, on est repartis Dans l’tourbillon de la vie On a continué à tourner Tous les deux enlacés