Refrain Je suis si triste, le coeur noué par la tristesse. Quand je pense à des situations qui laissent sous stress. Pourquoi perdre son temps à porter des paillettes et des strass. alors que le malheur fauche, froisse, angoisse, blesse.
J'suis si triste dès qu'j'entends parter des sévices, ou de viols. Ou qu'une petite est nouée de coups parce qu'elle portait le voile. si triste quand je repense à mon bled. Quand je pense qu'à cause de l'aportheid. Aujourd'hui encore on décède. Quand je pense à Karim et Nacer Ceux et celles laissent un jour sombre. Par leurs proches au cimetières. A ces mères qui n'ont guerres le temps. De dire aurevoir à leur chaire. Et ça m'fait mal au coeur de voir des soeurs qui se déchirent. Ces situations me font comprendre Que je suis moins à plaindre qu'à envier. Sinon, que penseraient de moi ces orphelins de ces foyers. Ou ces gosses nés sous x qui n'ont rien demandé à personne. Et qui ont le coeur rempli d'amour et de tant de haine. En gardant un gout amer, ne peuvent se confier à personne. Si triste quand je repende à Ibrahim Ali. Cette nuit là un vent de follie souffla sue Lardenne city. Je suis si triste, envie de rêver. Je suis si triste, envie de m'évader.
Refrain (x2)
Je suis si triste, quand j'croise des gens marqués, par la dureté de la vie. Ces p'tits vieux qui m'parle de leur temps avec tant de mélancolie. Si triste quand je remplis mon bloc note d'histoires dingues. J'veux parler de se qui t'touche, que de m'inventer vie, ou parler de flingue. J'ai mal au coeur quand je croise un sans abri couvère d'hématums. Qui attend le SAMU, qui se plaint qu'on soit tous des anculés les hommes. Si triste quand j'repense à ce môme qui m'disait en avoir marre de la vie. qu'il voulait rêver, que s'il aimait autant le troize c'est qu'on le faisait tripper. Ca me fait flipper de lire toutes ces horreures dans les fait-d'hivers Ce qu'on qui bute sa femme sa môme sur un exès de colère Si triste à chaque fois qu'il arrive malheur à ceux que j'aime. quand se déchirent les gents censés s'aimer. Je suis si triste quand j'entend qu'un jeune vient d'y passer, À cause d'une bagarre ou d'une ambrouille de quartier. Son corps sur le trotoir y est resté. Ca m'rend triste, ça craint j'suis si triste, putain.