L'attente brûle le moindre soupçon d'espoir encore présent. Et l'incertitude de ces jours futurs alimente mes regrets. La simplicité d'un tendre regard n'exprime pas l'essentiel. Car les impressions premières se muent en sentiments inattendus, De douleur comme de douceur. Une fois encore, mon esprit transi est abattu par cet immuable désespoir ! Les raisons de ma détresse sont enfouies dans mon attente illusoire. Elles rendent ma peine éternelle, Sauf si tu acceptes de te pencher vers moi. J'aimerais que, d'un simple toucher, tu viennes transformer. L'intensité de ma mélancolie en fourmillement lascif, Telle ta voix se posant sur moi. Aide-moi à oublier la perversité de mon émoi La conscience se perd trop brusquement pour réfréner cette chaleur. Mais l'illusion tourne court car c'est ton rejet qui m'achèvera.