Tapie dans l'ombre et dans la crasse, Prête à bondir sur le geôlier, Qui sa fierté voudrait noyer Loin des yeux de la populace.
Crinière rouille et crocs rasoirs, Mais toujours ce regard salace... Tapie dans l'ombre et dans la crasse, Cuisses chaudes et de crasse noires.
Globes vermeils sur face exsangue Exhortent le plus pieux des hommes À s'enfoncer dans le rectum Ses plats sermons et autres harangues. Enfin libre, tu ronronnes, Anarchique félonne.
Figure de proue délurée, Emprisonnée injustement Pour, sur le seuil du parlement, S'être exploré le bénitier. Dévorant la vie, gloutonne, Insolente félonne!
Dés que j'ai pu te délivrer, N'as plus souffert de ta beauté. Prends place entre tes deux sœurs et Retrouvons-nous la nuit tombée! Enfin tout à toi! Et après Que t'aies fait honneur au banquet Et cent fois trinqué; à présent, Dans quoi veux-tu planter les dents?
Dés que j'ai pu te délivrer, N'as plus souffert de ta beauté. Prends place entre tes deux sœurs et Retrouvons-nous la nuit tombée! Enfin tout à toi! Et après Que t'aies fait honneur au banquet Et cent fois trinqué; à présent, Dans quoi veux-tu planter les dents?
Lorsque ta nature sauvage Engloutira tes sentiments Sans un remords, j'en suis conscient, Déserteras notre équipage. Ô trop farouche félonne... ...ma félonne féline.
Dés que j'ai pu te délivrer, N'as plus souffert de ta beauté. Prends place entre tes deux sœurs et Retrouvons-nous la nuit tombée! Enfin tout à toi! Et après Que t'aies fait honneur au banquet Et cent fois trinqué; à présent, Dans quoi veux-tu planter les dents?