Dans ces moments là si simple est la terre : Tant d'années de vie commune, si peu de temps pour le trépas ! On se souvient si souvent du vieux temps et des amants, Adieu toi qui fut mon aimée, va sous terre et tes six pieds. On se souvient si souvent du vieux temps et des amants, De nos pardons bien mérités, de nos colères injustifiées
À vrai dire pour être d'accord, sans mentir j'ai connu d'autres corps ! Je les revois seul dans ce lit de marguerites et de lilas. Dieu j'offrirai tout mon sang pour le vieux temps et ces amants, Je n'ai jamais autant rit que dans ces moments là ! Dieu j'offrirai tout mon sang pour le vieux temps de ces amants, Pardonnerez- vous nos pêchers, nous qui en avons tant profités.
J'ai bu tant de tes paroles, t'écoutant des heures, comme ça, Le silence à présent me rend folle, chantes tu autant au delà ? Mon coeur empli de ces baisers, du vieux temps et des amants, À présent ne peut s'expliquer la grisaille et les tourments. Mon coeur empli de ces baisers, du vieux temps et des amants, N'a jamais voulu détacher les paroles versées et le sang.
A part ça rien d'anormal ; d'ailleurs je ne suis pas si folle! Pas de quoi écrire de journal, pas de quoi faire de protocole. Les gribouillis et les "je t'aime" du vieux temps et des amants, Sont écrit dans des livres à poèmes que l'on ne fait qu'à seize ans, Les gribouillis et les "je t'aime" du vieux temps et des amants, Sont eux qui ont fait la bohème que l'on ne vit qu'à vingt ans.
Mais ne nous attardons pas sur cette simple terre, Sur tant d'années de vie commune, sur la peur du trépas. On se souviendra souvent, du vieux temps et des amants, Cette vie où l'on s'est aimé, cette terre et ses six pieds.
Et il reviendra sûrement, le vieux temps des amants, Où l'ont pourra s'aimer sur cette terre injustifiée Et il reviendra sûrement le vieux temps des amants, Et l'on pourra s'aimer et sans se justifier.