Tant que y aura des putes, des macs, des buts, à atteindre. Des plaques à prendre, des paquets de gens qui luttent pour une cause des parquets ! des jeunes qui chuttent aux assises...Tant qu’il reste des minutes... Avant que ça explose ! Tant que aura des banques à braquer des tats de choses à dire des raisons de craquer ! de partir en couille, en martyre. Tant que y aura des tats de douilles encore fumantes sur le sol, des patrouilles. Tant qu’on aura que la violence comme argument. Tant qu’ils auront pas ma dépouille rien que pour se faire entendre faudra se taper ! Tant que y aura des "nègres" et des "crouilles" j’aurai de quoi rapper. On passe pas entre les gouttes, on se mouille ! C’est en temps d’paix que l’embrouille se prépare, on sait pas ramper ! Tant qu’on dépouillera nos bleds tant que y aura des délis de sales têtes... Tant qu’on annulera pas la dette de l’Afrique. Tant que la France sera pas prête à voir des tas de bronzés dans son écran... Tant que Marianne m’aura pas astiqué la trique !! Tant que rien n’aura changé, chez nous on rêve d’ici, La misère shoot, on a retrouvé le cadavre d’un môme planqué dans la soute, On nous a mutilé...Qui peut l’ignorer ? Suffit pas de décorer le tirailleur pour oublié Gorée !! Tant que y aura pas de justice en ce qui nous concerne, pas d’unité ! Quand on tombe...on prend du ferme on a pas l’imunité. Tant que y aura des ghettos, dans nos villes dans nos crânes Tant qu’ils se rendront compte qu’on existe seulement quand le coin crâme. T’as toujours pas compris que nos drapeaux doivent emmerger ?! Petit mouton sors du troupeau assassine le berger ! Tant qu’on aura pas le respect qu’on mérite j’rapperai comme un uzi chante... Je ferai de la musique délinquante !
Refrain x2 : Ce son reflette l’époque de bloc, c’est la bande son (PAH PAH) Du flingue, c’est la chanson Délinquante musique Pour tous les gars sous tension Ca gicle, les phrases sortent lyricales détonations !!
Tant que le président évitera le placard...Evident ! Tant que je sortirai pas sans blinder le trois quart, Tant qu’on se fera flinguer, Tirer à vue de dos ou de 3/4 Et que j’aurai du mal à distinguer meurtre et bavure C’est Lima, India, November, Oscar Pas une gravure de mode je suis l’image... De la haine ! Lascar ! Sur une prod’ animale, Que Dieu nous paraine, mon vacarme, ma rime me sortent de l’anonymat. Un mauvais climat reigne, on marine dans de l’ether. L’audimat pête, ça saigne Comme Tony les narines pleines de coke. On nous enseigne l’art de courber l’échine, dès le premier biberon, à devenir du carburant pour la machine. "Seuls les forts vivront" imagine la scène, tant que j’y croirai, qu’un seul vienne, les autres suivront. Tant que y aura ces veines que le sort tranche, ces chaînes à nos poignets, de la "blanche", de l’"héro" de la "foncedé" pour s’éloigner ! Tant qu’on sera au point "zéro" : à pisser dans la guitare. Tant que y aura des putains de matons, des frères au mitar, des mères au parloir, des pères brisés. Condition trop sale, visés par la loi, handicapés social. Tant qu’on sera autant à l’aise dans ce "biz" que dans le "comico" Ils préfèreraient me voir avec un flingue, plutôt qu’un micro. Tant que y aura le bordel ou ça schlingue, mon son ira immortel sur disque dingue, je suis en mode guerre comme en Ir