[Tes beaux yeux sont las, pauvre amante! Reste longtemps, sans les rouvrir, Dans cette pose nonchalante où t'a surprise le plaisir. Dans la cour le jet d'eau qui jase et ne se tait ni nuit ni jour, Entretient doucement l'extase où ce soir m'a plongé l'amour.
La gerbe épanouie en mille fleurs, Où Phoebé réjouie Met ses couleurs, Tombe comme une pluie de larges pleurs.
Ainsi ton âme qu'incendie L'éclair brûlant des voluptés S'élance, rapide et hardie, Vers les vastes cieux enchantés. Puis elle s'épanche, mourante, En un flot de triste langueur, Qui par une invisible pente Descend jusqu'au fond de mon coeur.
La gerbe épanouie en mille fleurs, Où Phoebé réjouie met ses couleurs, Tombe comme une pluie de larges pleurs.
*
Ô toi, que la nuit rend si belle, Qu'il m'est doux, penché vers tes seins, D'écouter la plainte éternelle Qui sanglote dans les bassins! Lune, eau sonore, nuit bénie, Arbres qui frissonnez autour, Votre pure mélancolie Est le miroir de mon amour.
La gerbe épanouie En mille fleurs, Où Phoebé réjouie Met ses couleurs, Tombe comme une pluie de larges pleurs. ]
* I can hear the phantoms in the walls. They whisper: "We've got you right where we want you. We are the ghosts of every time you thought that you were happy. You had life figured out? Yeah fucking right. We are the phantoms of your past. We'll haunt you 'till the day you die. Your last thoughts will be of how you failed yourself not how you tried." And now I'm, I'm tired.
My last words: I'm not a mind reader but I can tell by the silence Whats going to come right off your tongue. So spare your precious breath, love, and mock my broken heart. Just walk away and leave your phantoms here to stay until the day I die.
I've grown tired.
I give up. Dig my grave. Hell, I welcome the worms to feast. I give up. Don't save me. Maybe these ghosts won't follow me. (I've grown tired.)