La Madelon (исп. Line Renaud, зап. 1950 гг.) [1914] (tradionnel)
Pour le repos, le plaisir du militaire, Il est là-bas à deux pas de la forêt Une maison aux murs tout couverts de lierre Aux vrais poilu c'est le nom du cabaret [1] La servante est jeune et gentille, Légère comme un papillon. Comme son vin son œil pétille, Nous l'appelons la Madelon Nous en rêvons la nuit, nous y pensons le jour, Ce n'est que Madelon mais pour nous c'est l'amour
Refrain Quand Madelon vient nous servir à boire Sous la tonnelle on frôle son jupon Et chacun lui raconte une histoire Une histoire à sa façon La Madelon pour nous n'est pas sévère Quand on lui prend la taille ou le menton Elle rit, c'est tout le mal qu'elle sait faire Madelon, Madelon, Madelon !
Nous avons tous au pays une payse Qui nous attend et que l'on épousera Mais elle est loin, bien trop loin pour qu'on lui dise Ce qu'on fera quand la classe rentrera En comptant les jours on soupire Et quand le temps nous semble long Tout ce qu'on ne peut pas lui dire On va le dire à Madelon On l'embrasse dans les coins. Elle dit : "Veux-tu finir..." On s'figure que c'est l'autre, ça nous fait bien plaisir.
au refrain
Un caporal en képi de fantaisie S'en fut trouver Madelon un beau matin Et, fou d'amour, lui dit qu'elle était jolie Et qu'il venait pour lui demander sa main La Madelon, pas bête, en somme, Lui répondit en souriant : "Et pourquoi prendrais-je un seul homme Quand j'aime tout un régiment ? Tes amis vont venir. Tu n'auras pas ma main J'en ai bien trop besoin pour leur verser du vin."