Ce que la mer chante, à des milles d'ici La force de ton ventre, le besoin absolu De m'ériger en toi, mes bras de mâle, amour, s'ébranlent Pour les confondent en une seule étendu
Si j'étais mort avant de te connaitre Ma vie n'aurait été que fil rompu Pour la mémoire, et pour la trace Je n'aurais rien su,de mon corps d'après la mort Ni des grands fonds de la durée Cette vie, notre éternité qui traverse la mort Je n'aurais rien su
Ce que la terre, dans l'alchimie de ses règnes Abandonne, transmue, en noueuses genèses De même je l'accomplis, en homme concret Dans l'arborescence humaine, le destin qui me lie, à toi et aux nôtres
Si j'étais mort avant de te connaitre Ma vie n'aurait été que fil rompu Pour la mémoire, et pour la trace Je n'aurais rien su, de mon corps d'après la mort Ni des grands fonds de la durée Cette vie, notre éternité qui traverse la mort Je n'aurais rien su
Rien su de mon corps d'après la mort Rien de la tendresse au long cours de tes gestes Et je n'en finis pas d'écouter les mots Au long de tes hanches.