Si tu veux voir plus loin Que la fin de l'hiver si tu poses un pied par terre quand sonne sept heures le matin c'est que tu sens dans ton dos le bon souffle de mer les rires de nos frères dont on entend toujours les echos
C'est le vent des orages que tu as traversé, qui te jette sur les rivages et maintenant gonfle les voiles
Il se peut que tu entendes les vents qui te demandent de chercher comme un fou de quoi tenir debout Alors tu pars trop souvent tu prends facilement le vent Tu te retrouves sans y penser Balancer de tous les côtés Et ceux qui restent à quai Ne semblent pas bien inquièts Ils se disent que de toute façon Qu'on rentre un jour dans la maison.
Il se peut que tu regrettes d'avoir reduit les voiles Et de t'être planqué dans la cale Pour récupérer des miettes Tu voudrais refaire un tour Faire la course devant Mais c'est maintenant ton tour de bien vouloir souffler des vents qui se moquent des prières qui se moquent des prières et qui nous poussent en avant
qui se moquent des prières qui se moquent des prières et qui nous poussent en avant