Sans toi, sans moi, sans nous, sans rien, comme en vacances, dans un pays aux murs trop blancs, où viennent en nombre buter les idées sombres sur les décombres d’un coeur qui sombre, il y a trop, beaucoup trop de silence, dans mes vacances, sans te parler, sans t’appeler, sans rien entendre, sans t’écrire, sans rien choisir, sans rien attendre, sans rien entendre, sans rien comprendre, sans sentir ta voix, et tes mots, posées sur moi, sans entednre la musique, de ta peau, sur mes draps il y a trop, beaucoup trop de silence, dans mes vacances, j’ai pas vu ce matin tes fesses sortir de nos draps sales, j’ai pas senti ta main sur mes cheveux comme pour me réchauffer le rêve, encore moins ton souffle dans mon cou, ni tes lèvres me sussurer un au-revoir, à plus tard, tout ça ça me fait penser que hier non plus, que hier non plus, En pleine lumière, sans un coin d’ombre bien trop sincère pour pas être tout seul au monde, comme un chien, dans l’arène de mon propre désir, j’aboie à perdre haleine, je supplie la fin du martyre, mais les habits de lumière ne tireront jamais leur gloire, à me faire toucher terre, je coupe les phares, fini la fanfare, je reste dans le noir, il y a trop, beaucoup trop de silence, dans mes vacances.