Comm’ va la vie, dame , va la vie d’homme Voyez-vous balancer l’atome Dit la vie d’homme, va la vie d’âme Une mélodie de Perrone à Paname Valse la dame et la vie d’homme Elles tournent sur le phonogramme Comm’ une ritournelle s’exclame : « Oyez polygammes dans l’air des rhizomes »
Pas de royaume, pas d’oriflamme Ces airs de nomades en personne C’est du Perrone, c’est d’la vie d’âme De celui qui foule comm’ le font les roms Errance dame, errance d’homme L’histoire des hommes qui se trament Dans leurs vies d’âme et d’homme en somme De dame et d’homme.
Tu les portes sur le dos, mémoires d’Italos de la Courneuve ainsi A Monte Cassino, tes mélodies chromosomes et tes pas de mômes Chemin de p’tit bonhomme Ainsi tu remontes le temps, diatonique passion, tu laisses des silences à d’autres diapasons A faire bouger l’décor vers d’autres horizons, ça l’fait pour de bon.
Comm’ va la vie, dame, va la vie d’homme C’est l’un de l’autre à qui se donne De la vie d’homme à la vie d’âme Soufflant sur la délicat’ petite flamme Qu’est la vie dame, qu’est la vie d’homme Du bout de tes doigts qui se paument Va ta vie d’âme et d’homme en somme « Oyez polygammes dans l’air des rhizomes »
Girol* en baume, chants de sésame Nous nous sommes épris tu nous donnes Vas-y l’idiome , toutes les gammes Du concert qui invite à des regards de mômes Si la vie d’âme , si la vie d’homme C’est comme un air de palindrome C’est d’la vie d’âme et d’homme en somme De dame et d’homme.